Titre de la photo : Passage à travers le temps, photographe : Danielle Rocheleau
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Kiosque du parc Honoré-Mercier, 1926
Parc Honoré-Mercier, 467-523, 4e Rue, Saint-Jean-sur-Richelieu
secteur Iberville
En mai 1926, le comité d’urbanisme mandate Romuald Labelle pour diriger les travaux de construction d’un nouveau parc à Iberville. Celui qu’on nomme « le parc de l’avenue neuvième », est rebaptisé parc Honoré-Mercier en 1927, en l’honneur du neuvième premier ministre du Québec (1887-1891), né le 15 octobre 1840 à Saint-Athanase.
Rapidement, on procède au drainage et au labourage du terrain qui demeure la propriété de la fabrique de Saint-Athanase. À la fin août, les plates-bandes et les allées sont achevées et on discute même d’y installer des jeux pour les enfants.
À ce moment, le menuisier M. Doris débute, sous la supervision d’Eugène Perreault, l’édification d’un kiosque à musique. On évalue à 1 550 $ le coût de la structure, dont les plans sont de l’architecte Décarie. L’entreprise de « peinturage » est quant à elle confiée à Élie Phaneuf.
L’inauguration officielle a lieu en novembre 1926 et est précédée de l’illumination de l’édicule. On en parle alors comme de l’un des plus jolis kiosques de la province et on en vante l’allure unique qui rappelle les pavillons chinois.
Le kiosque à musique fait partie intégrante du mobilier urbain du début du 20e siècle. Il demeure intimement lié aux loisirs privilégiés alors par la collectivité, tels que les concerts populaires se déroulant en plein air. Celui d’Iberville accueillera notamment l’Union musicale d’Iberville, dont les premiers balbutiements remontent à 1914, sous l’impulsion d’Ernest Thuot.
– Par Marilou Desnoyers
