Titre de la photo : Pêche blanche, photographe : Sébastien Charron

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE SUR LA DÉMARCHE DE L’ARTISTE,
VISIONNEZ LA VIDÉO CI-DESSOUS.

 

Pêche sur la glace, 1964
Municipalités longeant la rivière Richelieu

La rivière Richelieu revêt plusieurs dénominations au fil du temps, vocables qui nous renseignent aujourd’hui sur les préoccupations de chacune des époques qui les a vues naître.

En 1603, Samuel de Champlain effectue avec les Montagnais une première exploration du Richelieu qu’il nomme alors la rivière des Iroquois. Le cours d’eau est ainsi désigné, car il est une voie navigable privilégiée par la Ligue des Cinq Nations iroquoises.

Cependant, bien avant son passage, les Autochtones appellent cette rivière la Magwaizibo, un terme abénakis qui signifie rivière des Iroquois. Pour parler des échanges commerciaux qu’elle permet, on la nomme également la Masoliantekw, soit littéralement rivière de beaucoup d’argent.

Au milieu du 17e siècle, un autre changement toponymique s’opère et on la désigne rivière Richelieu, en mémoire du cardinal du même nom et à l’instar du fort érigé en 1642 sur l’actuel territoire de Sorel. Après plusieurs autres modifications, c’est finalement le toponyme Richelieu qui persistera.

La rivière Richelieu est surtout connue historiquement pour la pêche à l’anguille, une tradition ancestrale qui prit fin en 1997. Par ailleurs, la pêche blanche connaît aussi un vif succès sur le bassin versant du Richelieu. On retrouve dans ces eaux un large éventail d’espèces, dont le chevalier cuivré qui est en voie de disparition.

– Par Marilou Desnoyers