La résidence située au 350, 1re Rue constitue certainement un des plus beaux exemples d’architecture Second Empire d’Iberville. Elle aurait été construite vers 1888 pour une famille aisée de la ville et possède les attributs distinctifs de ce que Bicknell nomme le « French Cottage ». La demeure se compose d’un corps de logis de plan carré à deux étages, d’une toiture mansardée à quatre versants percés de lucarnes à fronton triangulaire, d’un volume annexe sur la gauche, d’un oriel et d’une élégante galerie.
La résidence se situe sur un grand terrain boisé, et elle est remarquablement bien conservée. Elle possède une intégrité matérielle supérieure. De la brique de parement de couleur rouge-orangée recouvre les murs, alors que de la tôle en plaques et à baguettes couvre la toiture. Le programme décoratif se veut plutôt élaboré, comme celui de la plupart des résidences semblables. Il se compose de boiseries autour des lucarnes, d’une corniche à modillons et à consoles et de plates-bandes de briques posées en soldat au-dessus des ouvertures.
La valeur patrimoniale de la résidence est élevée. Elle possède une intégrité matérielle et formelle excellente. Elle constitue un des exemples d’architecture Second Empire les mieux conservés de la région, et elle forme – avec le manoir Christie – un ensemble bourgeois unique à Iberville.