La résidence située au 1270, rue Jacques-Cartier-Sud aurait été construite vers 1820. Sa construction en pierre à moellons rattache cette maison à l’architecture coloniale française. Néanmoins la symétrie de la composition des élévations et l’ordonnance des ouvertures témoignent de l’influence néoclassique. La propriété se compose d’un corps de logis de plan rectangulaire à un étage et demi, d’une haute toiture à deux versants droits, de deux souches de cheminée disposées symétriquement aux extrémités du faîte de la toiture et d’une galerie érigée en façade.
La résidence repose sur un solage de pierre, et elle possède une structure portante faite en pierre à moellons laissée à nu. La tôle de la toiture a été remplacée par des bardeaux d’asphalte. Le programme décoratif contient des chambranles autour des ouvertures. Des aisseliers et des colonnes ouvragées ornent la galerie.
La résidence de la rue Jacques-Cartier Sud possède une valeur patrimoniale élevée qui tient à son âge vénérable et à sa typologie formelle. L’architecture de la propriété constitue un bon exemple de la rencontre de deux traditions. Elle fait la synthèse de la tradition coloniale française et des modes néoclassiques venues de Grande-Bretagne au début du XIXe siècle.