La résidence sise au 250, 8e Avenue aurait été bâtie vers 1833. Le mur pignon tourné vers la rue et la régularité de la façade rattachent cet édifice au style néogrec. Ce style s’inscrit dans le courant néoclassique, et il est introduit au Québec vers 1830 à partir de modèles étasuniens. La propriété se compose d’un corps de logis de plan rectangulaire à deux étages, d’une toiture à deux versants droits et d’une galerie.
La volumétrie originale a été préservée, car aucun appentis n’a été ajouté.La demeure conserve sa structure de brique qui sert également de parement extérieur. Cette technique constructive de murs porteurs en brique est ancienne et disparaît au tournant du XXe siècle. Nous reconnaissons l’utilisation de la brique structurale à l’insertion de rangs de briques posées en boutisse dans l’appareillage. La toiture possède une couverture de tôle pincée. Le programme décoratif se limite à des plates-bandes de briques posées en soldat au-dessus des ouvertures et à des retours de corniche en façade.
La résidence possède une valeur patrimoniale élevée. Par ailleurs, elle se classe parmi les plus vieux bâtiments du secteur d’Iberville. Les plus vieux édifices d’Iberville datent des années 1820-1830, et la plupart sont des cottages en brique ou de petites demeures d’inspiration néogrecque.